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Kill da Bot - ou la mise à mort de Bot Vador l'infâme

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Kill da Bot - ou la mise à mort de Bot Vador l'infâme Empty Kill da Bot - ou la mise à mort de Bot Vador l'infâme

Message  HannibalaTor Ven 8 Fév - 20:47

Salut les p'tits loups,

Vous en avez marre de cette censure débile (et totalement inefficace) du bot du jeu ? Vous en avez assez de devoir relire plusieurs fois des MPs on ne peut plus anodins avant de pouvoir enfin - après des minutes de transpiration - les envoyer ?
Il est temps de sonner la révolte !

Voici donc ce que j'ai posté sur le forum GGE :

Bonjour à tous,

Empiriens, je vous ai lus, je vous ai compris !
Y en a marre de ce bot à la... euh... censure oblige... cøn !

Je lance donc un appel aux armes à tous les chevaliers et gentes dames excédés par ce bot zélé - connu dans le milieu sous le nom de Bot Vador - et - nous sommes nombreux à le penser, et presque aussi nombreux à le dire - bien plus nuisible qu'utile.
Je vous propose donc de former un regroupement - sous le nom très poétique de Kill da bot - afin de prendre l'assaut de son château, à minuit GMT.

L'opération doit être massive, brutale et exemplaire.
Après avoir brûlé ses défenses, détruit ses murs et zigouillé ses gardes, nous monterons dans son donjon, le capturerons - après lui avoir mis quelques baffes afin de nous soulager - et le ligoterons.

Il sera soumis à la "question" par nos plus vils inquisiteurs.
J'ai déjà écrit le rendu de la sentence ; il ne nous a rien demandé pour venir pourrir nos MPs, nous n'allons pas nous enquiquiner à lui offrir un vrai procès.

A l'issue d'une audience rapide, ce sagouin de bot sera ainsi condamné à :
- Taper 1 500 MPs, les mains attachées dans le dos (faudrait voir à lui imposer quelques contraintes, histoire de lui faire sentir notre frustration), contenant les mots courants pourtant censurés. Il pourra toujours taper avec son nez. J'ai parfois l'impression de faire cela quand je dois rééditer 10 fois un message.
- Justifier la réhabilitation de mots tels que "minou", en comparaison à la mise au ban des mots contenants "con" (bon courage, stupide bot).

Je compte sur vous, the bot must die!

Hanni - Chef autoproclamé de la révolte anti-bot - Kill da bot - canal historique.

De nombreux amis du verbe ont répondu à cet appel sur le forum GGE. Qu'ils en soient tous chaleureusement remerciés !

Je vous fais des bibis.

Hanni / Olivier flower
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Kill da Bot - ou la mise à mort de Bot Vador l'infâme Empty Re: Kill da Bot - ou la mise à mort de Bot Vador l'infâme

Message  HannibalaTor Ven 8 Fév - 20:54

Rebonjour les p'tits loups,

Voici en exclusivité pour vous le compte-rendu de la bataille de "Kill da Bot".
Cette prouesse technique (la bataille ayant lieu cette nuit à partir de minuit GMT) a été rendue possible par nos mages, usant de leur art divinatoire !

Messires et Gentes Dames,

J’ai l’honneur de vous rendre compte ci-après de la Bataille de Kill da Bot, qui restera dans les annales de notre jeu bien aimé.
Nous invitons les âmes sensibles à ne pas lire ces lignes, certains passages pouvant heurter les plus fragiles d’entre nous.

Préparatifs

Nombreux sont les nobles Seigneurs et nobles Dames ayant répondu à l’appel du 8 Février, relayé par nos fidèles hérauts de « Oyez Londres » (qui donnera naissance bien des années plus tard à « Radio Londres »).

La logistique de l’opération fut impressionnante.
Des milliers, que dis-je, des dizaines de milliers de soldats furent recrutés dans la perspective de cette bataille.
Les ateliers produisirent les engins de siège par milliers, également.
Nos bardes, écrivains et poètes composèrent et écrivirent un hymne vibrant, que je vous laisse découvrir ci-dessous.

Vers le château de Badwater, nos armées convergèrent…

Notre hymne

« Ce soir le grand silence règne
Avant le terrible fracas
Ce soir, la tyrannie cessera
Il faut que ça saigne

Nos fières armées vont rugir
Elles sont légions
Et feront chanter notre gloire à l’unisson
La censure doit partir

Ce soir le grand silence règne
Avant le terrible fracas
Ce soir, la tyrannie cessera
Il faut que ça saigne

Nombreuses seront les veuves
Mais elles consentent au grand sacrifice
Pour qu’enfin, du vil bot cesse le vice
Même si leurs larmes nous émeuvent

Ce soir le grand silence règne
Avant le terrible fracas
Ce soir, la tyrannie cessera
Il faut que ça saigne

Demain, enfin, nous pourrons communiquer
Sans aucune entrave
Bot Vador périra dans la lave
Car nos esprits restent à jamais épris de liberté

Ce soir le grand silence règne
Avant le terrible fracas
Ce soir, la tyrannie cessera
Il faut que ça saigne »


Notre bannière

Les plus habiles couturières du royaume, sous la direction du Seigneur Abcdef1925, ont cousu une bannière, derrière laquelle nos troupes exaltées se rallieront, au son du cor.

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Point de ralliement : le château du noble Sir Wallace, Badwater

Le noble Seigneur Badwater – AKA Sir Wallace – a proposé généreusement d’accueillir nos armées en son superbe château, afin de partager un somptueux banquet avant de partir mettre fin à l’ignoble tyrannie de Bot Vador.

A cette occasion, nous avons pu contempler avec fierté, il faut bien l’avouer, ces magnifiques armées ainsi réunies. C’est avec une grande émotion que je me suis retrouvé entouré de vaillants Seigneurs et Gentes Dames tels que Badwater, notre hôte et fier meneur des légions écossaises, Nigel Loring, l’amie des félins et guerrière intrépide, XJohn, mon aimée, amie de la chanson et Reine respectée, Seiten, le maître des grands singes savant des forêts mystérieuses de la lointaine Bornéo, Ripitchip00, maître des arts graphiques, Morpheuus et ses armées flamboyantes, UltimateMarius, chantre et libérateur des Marseillais, et tant d’autres nombreux et valeureux amis du verbe et de la liberté.

Le festin fut somptueux, et nous nous régalâmes de mets exquis. Cette soudaine réunion nous permit également d’échanger en direct quelques bons mots, sans avoir à subit les foudres de Bot Vador, ce tyran ennemi du beau verbe, du verbe libre.
Nous sentions tous que ce soir serait un grand soir, avec une bataille épique. Un parfum de liberté caressait nos âmes, tandis que de délicieux effluves de sangliers rôtis parvenaient à nos narines, comme pour mieux réveiller nos instincts ancestraux.
Peu avant minuit, nous décidâmes de mettre fin à notre banquet afin de lancer notre assaut contre le tyran des mots, responsable de bien des maux.

Rapports d’espionnage

Afin de préparer au mieux nos assauts contre le château maléfique de Bot Vador – Castel-langage-SMS – nous avions au préalable envoyé nombres d’espions, parmi les meilleurs de l’empire.
Hélas, aucun ne revint…
« Sorcellerie ! », s’écrièrent certains d’entre nous…
Cela – sans contrarier totalement nos plans – constitua une gêne considérable. En temps ordinaire, nous aurions sans doute reporté notre opération. Mais la préparation de notre opération « Kill da Bot » avait requis tellement d’énergie et d’efforts, et nos troupes étaient tellement motivées – encouragées qu’elles étaient par d’autres seigneurs et gentes dames, qui, sans participer à la bataille, nous envoyèrent nombre de MPs d’encouragement… dans la douleur, Bot Vador sévissant encore – que nous ne pûmes nous résoudre à annuler cette grande bataille à venir.
« Nous irons au combat, et triompherons, pour la gloire du verbe, afin de retrouver notre liberté de correspondre, dans le respect conjoint de notre langue et de nos correspondants ».

Ultime réunion stratégique

Forcés de « taper à l’aveugle », nous nous réunîmes nos meilleurs stratèges afin de savoir comment envoyer les vagues les plus efficaces. Exercice difficile si il en est, ne sachant point à quelle opposition nos troupes allaient être confrontées…
L’envoi de troupes d’élite appuyées de nombreux engins de siège fut voté, à l’unanimité.
Nos guerriers étaient prêts à en découdre, coûte que coûte.
Nous nous sommes réunis en un instant solennel de recueillement fraternel, bercés par les « poutouspoutous » (le signe de ralliement de la noble ligné des Ombres et des Ombrelles) d’une foule innombrable.
Ce soir, quelle que soit l’issue de cette bataille, nous sortirons grandis de cette incroyable aventure.

Envoi des premières troupes

Nous avons décidé de frapper fort dès les premiers assauts.
Des légions impressionnantes furent envoyées au front, dans un fracas assourdissant. Les généraux partaient en tête, motivant leurs troupes, emmenées par notre hymne retentissant.
Nos bardes entrainaient tous ces valeureux guerriers à chanter notre hymne glorieux, que les populations environnantes pouvaient entendre à des lieues et des lieues à la ronde.

Les rapports des premiers combats furent terribles.
Nos plus savants stratèges analysèrent le peu d’information disponible, nous permettant tout de même de constater une lente érosion des forces adverses.

La percée… Enfin !

Après des heures d’une lutte féroce, voyant défiler sous les remparts de Castel-langage-SMS des dizaines de milliers de nos soldats pleins de fougue, les remparts du château du tyran cédèrent enfin.
Tous les nobles Seigneurs et Gentes Dames de notre confrérie prirent alors part au combat final. Nous comprîmes enfin la nature de cette incroyable résistance : nos troupes n’avaient point affronté que des unités « traditionnelles »… Castel-langage-SMS était également gardé par des Soldats-Développeurs, dont nous comprîmes également qu’ils étaient manipulés par un esprit terrifiant, empli d’obscurantisme : la censure. Ils n’étaient finalement pas responsables, et ne faisaient que suivre les consignes délivrées par cette hydre abominable.
La bataille qui s’en suivi dans la cour fut encore plus terrible. Pas seulement en raison de la violence des affrontements, mais tout autant – si ce n’est plus – en découvrant de nombreuses missives de protestation émises par les nombreux châtelains excédés.
Ce diable de Bot Vador semblait s'en amuser !

L’assaut du donjon maléfique

Entourés de nos troupes d’élite rescapées, nous montâmes à l’assaut du donjon maléfique de Bot Vador.
Ici encore, la résistance fut âpre, mais nous la balayâmes somme toute assez aisément, galvanisés que nous étions par la proximité de notre but ultime : le haut du donjon maléfique, au sein duquel Bot Vador se terrait…
Une lourde porte se présenta face à nous, toute faite en bois de Pin Solitaire, le bois maudit !
Après plusieurs coups de bélier, celle-ci finit par éclater, semblant pousser un râle diffus, après avoir émis un cri atroce…
Nous découvrîmes alors enfin le visage de l’ignoble Bot Vador… Enfin son « visage »… Ceci est une vue de l’esprit : Bot Vador était revêtu d’une armure sombre, semblant faite toute d’une pièce. Rien d’humain ne transpirait de cet être étonnant…
Le tyran tenta alors de diviser nos rangs en balbutiant d’improbables inepties telles que « Hanni, je suis ton père » ou encore « Je maîtrise la farce, vous ne pouvez rien contre moi ». Mais nous restâmes déterminés, et ces fourbes tentatives restèrent sans effet.
C’est à ce moment précis que nous pûmes entendre une voix rauque hurler « Je vais te fourrer mon épée dans le c..., toi, ça va pas traîner ! ». J’ai à ce moment cru reconnaître une voix fort familière, teintée de poésie Catalane ; mais l’intensité du moment m’amena à me focaliser sur le démon Bot Vador.
Les puissants Seigneurs Morpheuus et Nigel Loring (qui possède la maîtrise d’un étrange art de combat venu du lointain Orient) s’approchèrent de lui, lui faisant savoir que ses techniques d’intimidation n’avaient aucune prise sur nous, et l’empoignèrent vivement, le traînant ensuite dans les sous-sols de son propre donjon, afin de le soumettre à la « question », et de mettre fin à son règne tyrannique.

La fouille de la salle du trône de Bot Vador

Avant de rejoindre nos camarades, je restai un moment dans la pièce du seigneur maléfique, accompagné du noble Badwater, en effectuant quelques fouilles dans les archives que ce monstre de Bot Vador semblait tenir.
C’est avec une grande stupeur que nous découvrîmes d’innombrables missives jadis envoyées par ces individus étranges connus sous les noms non moins étranges de « Responsables de communauté » et « Modérateurs ». Certains d’entre nous les tenaient pour être des félons au service de l’obscurantisme de Bot Vador… A la lecture de ces missives restées sans réponse, nous comprîmes que les « Responsables de communauté » et « Modérateurs » n’étaient point des félons, même si leur apparente défense du système nous avait parfois laissé entendre le contraire…
« Bien des mystères vont s’éclaircir cette nuit », me lança Messire Badwater…

Depuis la fenêtre donnant sur la cour de Castel-langage-SMS, Badwater et moi pûmes entendre les cris de la foule hystérique, qui suite à notre victorieuse percée, avait envahit le château laissé sans défense, avec des brèches béantes jalonnant son enceinte, afin de laisser s’exprimer son courroux si longtemps tenu silencieux...
Nous décidâmes alors de rejoindre nos valeureux compagnons dans les sous-sols du donjon maléfique, afin de participer à la mise à mort de Bot Vador l’ignoble.

L’inquisition

Lorsque nous pûmes enfin rejoindre nos valeureux camarades, le sinistre Bot Vador était enchaîné à un grand pilier de pierre. Il avait perdu de sa « superbe », mais continuait cependant à se montrer arrogant.
- « Je n’ai que faire de votre ridicule assemblée, et ne lui reconnais aucune autorité »
- « Et mon épée dans le c.., tu lui reconnais de l’autorité ?! »
Tiens, me dis-je, mon poète Catalan est là !

Au moment des préparatifs de cette bataille épique, mes compagnons et moi avions décidé de nommer un collège d’inquisiteurs. Non pas que le but de ce collège était d’obtenir des « réponses » - même si nous eûmes été ravis qu’il en vint – mais nous avions décidé que Bot Vador devait connaître quelques tortures avant d’expier ses fautes.
Le seigneur K8_Chris_8K, promu Grand Inquisiteur, commença à soumettre l’odieux Bot Vador à un interrogatoire.
Il expliqua à Bot Vador ce qui lui était reproché :
« Bot Vador, depuis que tu sévis, tu rends laborieuses toutes nos correspondances. Pis encore, ton emprise s’accroit, et il nous est désormais impossible d’écrire convenablement les mots comportant « con ». Pour couronner le tout, tu réhabilites des mots dans la nécessité nous échappe, à l’instar de « minou ». En conséquence, nous t’ordonnons d’avouer tes crimes. Tu recevras ensuite ta légitime pénitence, afin d’expier ce crime odieux contre notre langue ».
Bot Vador ricana à ces paroles.
Il lui fut alors demandé d’écrire des missives, les mains liées. Il osa nous « expliquer » que cela était fort difficile. Ce à quoi nous lui répondîmes que son ignoble action de censure avait le même effet… Il ne sut alors que répondre, tout arrogant qu’il fut.
Concernant la réhabilitation de « minou », rien ne fut dit.

K8_Chris_8K décida alors de laisser infliger à l’ignoble et arrogant individu la punition qu’il méritait.
Quelques uns de nos rudes guerriers commencèrent alors à asséner à la sinistre silhouette de lourds coups de masses d’armes. A notre grande surprise, nous entendîmes des bruits inhabituels, en de telles circonstances. Des bruits sourds, comme si tout le corps de Bot Vador n’était que métal… A ces coups de masses d’armes, Bot Vador répondait par un rire sardonique, empli de mépris à notre endroit.
K8_Chris_8K soumit Bot Vador à la question, approchant des yeux glauques qui se cachaient sous son étrange casque, un tison chauffé à blanc. Malgré ses cris de douleur, rien ne transpira de Bot Vador, si c’est n’est ces fameux cris, ainsi qu’une odeur, aussi étrange que pestilentielle.
Après une bonne heure de traitements appropriés, nous décidâmes que cet épouvantail devait disparaître.
Cependant, nous convînmes du fait que cela serait plus amusant si nous le démembrions préalablement. Après tout, nous nous étions bien arrachés les cheveux à cause de lui… Il pouvait bien perdre un bras ou deux.
Deux de nos robustes soldats positionnèrent l’un des bras de Bot Vador sur un billot de fortune, alors qu’un autre lui trancha la main avec une hache gigantesque. Quelle ne fut pas notre surprise ! La main qui gisait au sol n’était point humaine, pas même organique… Il s’agissait d’une mécanique étrange, inconnue de nos plus éminents savants…
- « Sorcellerie ! Hérésie », s’exclamèrent en chœur nombre de nos camarades.
Horrifiés, nous décidâmes qu’il était temps de rôtir ce scélérat.

La mise à mort

Un grand bûcher fut dressé sur la place d’armes du château, et Bot Vador fut placé en son sein, solidement attaché.
Ce fut K8_Chris_8K, notre Grand Inquisiteur, qui fut chargé d’appliquer la sentence. Il s’approcha du corps étrange de Bot Vador, le fixa et prononça ces quelques mots :
- « Bot Vador, que ton immonde règne prenne fin cette nuit, dans les flammes purificatrices de ce bûcher. Ta mort libèrera nos verbes ; tu seras oublié, et renié à jamais ».

K8_Chris_8K, encouragé par toute l'assistance, jeta une torche au milieu du bûcher, sous les cris désormais exaltés d’une foule en transe.
Le bûcher s’enflamma lentement, puis s’embrasa progressivement, alimenté par un vent salvateur, et finit par consumer totalement cette abomination de Bot Vador, qui agonisa, puis périt, dans de terribles souffrances et poussant des cris aussi abominables qu’inhumains, sous les « hourra » de la foule en liesse.
Le Seigneur Seiten, notre sage, prononça quelques incantations et prières, afin que l’âme égarée de Bot Vador trouve la paix. Et également afin qu’elle ne se réincarne pas !
Puis nos troubadours entonnèrent des chants, repris en chœur par nos fiers soldats ainsi que la foule, sous le regard admiratif de tous les nobles seigneurs et gentes dames ayant mené cette terrible lutte.

Ainsi mourut Bot Vador, le scélérat, par les flammes purificatrices, et fut libéré, par la même occasion, le beau verbe.

Le retour triomphal chez le Seigneur Badwater

Nos troupes rescapées et tous nos nobles seigneurs et gentes dames marchèrent jusqu’au superbe château du Seigneur Badwater, sous les chants enthousiastes de nos bardes.
Nos pertes avaient été immenses, mais cette nuit, nous avions libéré notre monde d’un odieux tyran.

Le bon peuple écossais resté au château nous accueillit en nous offrant un triomphe. Les applaudissements claquaient tout autour de nous, tandis que les enfants, restés éveillés anormalement tard, brûlaient des petites poupées à l’effigie de Bot Vador.
Déjà d’autres bardes composaient et écrivaient de nouveaux chants, en la mémoire de nos valeureux soldats trépassés, et à la gloire des survivants.
Nous festoyâmes de nouveau jusqu’au lever du jour. Le seigneur Badwater avait convié les plus belles danseuses du royaume, des acrobates nous émerveillaient, tandis que la ronde des plats avait repris de plus belle. Les boissons coulaient à flots.

Ce fut une nuit épique, à la fois douloureuse et libératrice.

Plus rien ne serait jamais comme avant. Le verbe libre avait repris ses droits, et nous savions que nous venions de remporter la plus belle des victoires, celle de notre liberté de communiquer, sans autre entrave que notre éducation.

Gloire au beau verbe, mort à la censure du bot !

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